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On sait la place prise par l'archéologie dans le cadre des sociétés savantes en France au XIXe siècle. Elle fut souvent le fait d'archéologues amateurs qui n'inspirèrent pas que condescendance ou dédain de la part des « milieux scientifiques ». Certaines des correspondances que ces érudits locaux entretiennent avec tel ou tel savant, soit à tire individuel, soit dans le cadre institutionnel (l'Académie des inscriptions et belles lettres par exemple) montre qu'un double mouvement peut s'établir : d'une part la prise en compte par les « savants » des découvertes locales et la contribution de celles-ci à des avancées notables sur le plan scientifique ; d'autre part l'apport d'une « lecture scientifique » permettant de tempérer des interprétations parfois fantaisistes nourries en partie par l'enthousiasme de l'atmosphère romantique.
La communication retiendrait un thème : celui des conditions d'implantation du christianisme en Gaule qui alimentent dans la France du XIXe siècle de nombreuses polémiques donnant lieu à une forte mobilisation de l'archéologie sur le plan local. Le spécialiste qu'était Louis Duchesne y fut directement mêlé. Son apport sur la question, qui fut décisif, passa par de nombreux contacts avec érudits locaux et sociétés savantes Les sources sollicitées sont essentiellement des correspondances et des articles de revues.
| Subject : | : | oral |
| Topics | : | sess_4367 |
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